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vendredi 28 octobre 2011

My Power POP! comp

Hier, je fêtais mes 28 petites bougies (et oui les mods ne sont pas que des cinquantenaires aigris issues du mouvement revival), et j'ai eu envie de me faire plaisir et vous faire plaisir par la même occasion!
Voici donc une petite compilation de mes morceaux préférés dans un style que je vénère, la power pop.
Pas d'obscurité ici, que du classique, mais quel bonheur de se les enchaîner!
Enjoy folks...



Tracklist :
1 - Big Star - September Gurls
2 - Really 3rds - Everyday, everyway
3 - Shoes - Tomorrow Night
4 - The Barracudas - I can't pretend
5 - The Beat - Rock'n'roll girl
6 - The DB's - Black and white
7 - The Flamin' Groovies - Shake some action
8 - The Last - Century city rag
9 - The Last Stands - Just a number
10 - The Nerves - When you find out
11 - The Orbits - Make the rules
12 - The Records - Starry Eyes
13 - The Rubinoos - I wanna be your boyfriend
14 - The Breakaways - Walking out on love
15 - The Poppees - Jealousy
16 - The Dentists - I had an excellent dream last night

POP!

mardi 25 octobre 2011

Easy shiny POP!

The Ugly Beats! - Bring on the Beats! (Get Hip)



Il est des disques qui n'ont l'air de rien, tout en étant agréables, à première écoute, et qui s'installent de façon insidieuse dans le cerveau de l'auditeur. Je crois que ce disque, je dois l’écouter plusieurs fois par semaine depuis plusieurs mois, alors que la culture du zapping, à laquelle il m’arrive de succomber, nous incite à rapidement passer à autre chose, et que les sorties ne manquent pas en ce moment.


Les Ugly Beats, sur ce Bring on the Beats! sorti sur Get Hip en 2005, premier opus du groupe (deux ont suivi), proposent une musique pleine de charme et d’énergie. De la power pop à forte infusion 60s, qui vient autant puiser dans la flamboyance anglaise des Who, des Kinks ou des Beatles, mais garde au moins un pied dans l’héritage américain du garage US et de la musique californienne des années psychédéliques (Byrds, Buffalo Springfield).


Fylti Rich n’est pas d’ailleurs sans rappeler les Byrds reprenant le bon vieux Dylan.


Les petites perles s’enchainent comme sur un joli collier, et ce sens de la mélodie joliment troussée, pourtant pas grandiloquente, parcoure tout l’album.


Ce qui frappe surtout, c’est la dynamique et la qualité du son. C’est pas très « produit » mais chaque instrument ressort divinement bien, les guitares se questionnent et se répondent avec un son scintillant mais sec, de façon superbe. Celles-ci sont souvent accompagnées d’un petit orgue chétif qui vient inscrire des boucles mélodiques absolument ravissantes.


Mais les voix sont le grand atout du disque, souvent entremêlées dans des harmonies subtiles et attachantes, elles restent dans la tête et font décoller les morceaux. La voix du chanteur est belle et intimiste, toute en espièglerie.


Il est des disques qui resteront, car l’humilité qu’ils dégagent et la saveur charmante à l’extrême des mélodies l’exigent ; des disques qui réconfortent et nous ramènent à l’essentiel, le caractère éphémère et exaltant de la vie. Bring on the Beats! fait indéniablement partie de ces albums là.